Une lyrique pour l’arbre
Ô arbre
Tu es
La grande taille du désir
Dans tes bras le ciel
Ne cesse de dormir
Ô arbre
Tu es haut
Tes mains
Sont pleines d’étoiles
Ton cœur plein de printemps
Ô arbre
Tu es beau!
Lorsque les vents
Nichent au creux
De tes feuilles emmêlées
Lorsque les vents
Peignent ta chevelure verte
Ô arbre
Tu es tumulte!
Lorsque la pluie
Déploie ses griffes sauvages
Ô arbre
Dans son festin froid
Tu es ce musicien endolori à la belle voix
Sous ton pied
Il fait nuit
Des gens sont frappés de nuit
Ils n’ont jamais vu le matin
Qu’as-tu fait avec le jour?
Qu’as-tu fait avec le soleil?
Ô arbre
Sur le champ du regard
Es-tu absorbé dans la contemplation?
Tu te lies
Par des milliers de fils
Aux âmes des habitants de la terre
Ne crains point le tonnerre!
Ne t’effraie point de l’éclair!
Ô arbre
Tu es solide!
Ô farouche!
Révolte-toi!
Ô arbre!
Ô unique!
Comme notre espoir
Tu es avec nous
Et tu es solitaire.
Siãvosh Kasrãi Traduit par Rouhollãh Hosseini
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