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  • 2/5/2009
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Sédition antisioniste en France

   Le verrouillage opéré par le lobby sioniste français sur l’appareil gouvernemental, politico-médiatique et économique français s’est nettement renforcé après l’élection du candidat atlantiste néoconservateur Nicolas Sarkozy à la présidence de la République française, le 6 mai 2007.

quai d’orsay: la diplomatie française sous influence

   L’opposition courageuse de certains fonctionnaires, de certains journalistes, de citoyens souvent victimes de la conspiration du silence orchestrée autour de batailles juridiques coûteuses et lâches, n’a pas pu enrayer la mécanique imperturbable d’usurpation du pouvoir par une minorité avançant à visage couvert. Mais ces nobles résistants ont quand même réussi à jeter l’opprobre sur l’accaparement du pouvoir par des gens qui trahissent le vote populaire. Les français étaient-ils conscients que leur vote se retournerait un jour contre eux de la sorte?

Le fait est que les français considèrent que leur vote a été une fois de plus trahi par un discours électoral volontiers démagogique fondé sur des promesses non tenues.

   Alors que la présidence Chirac était caractérisée par un compromis à contrecœur avec le lobby sioniste, la nouvelle administration affiche des sympathies exagérées, suscitant la réprobation du plus grand nombre.

le président sarkozy lors du dîner du crif en 2008

   La place du lobby sioniste est si bien assurée en France que le magazine

La Tribune Juive, une parution ouvertement sioniste et soutenant les agressions sionistes contre le peuple palestinien, pouvait récemment titrer «Heureux comme un juif en France» (n°47).
La répartition du pouvoir selon la fracture sioniste s’appuie sur un malentendu, à savoir que l’opposition aux options politiques sionistes est assimilable à une hostilité envers les intérêts de la communauté religieuse qu’elles sont sensées porter.

   C’est un cheval de bataille banal de la propagande sioniste que d’accuser tout opposant aux crimes sionistes d’antisémitisme.

raphaël haddad, président de l’uejf

   Or, le sionisme est un projet colonial reposant sur le chantage à plusieurs niveaux : au niveau de la communauté juive, des peuples européens et du peuple arabo-palestinien. Aux juifs, Herzl promet une « terre sans peuple  à un peuple sans terre» (sic), en mentant sur le fait qu’occuper cette terre, la Palestine, nécessite le génocide des autochtones.

Aux européens, le sionisme donne la fausse promesse d’une solution à la «question juive» européenne en exilant la population juive vers une contrée lointaine tout en exerçant un chantage macabre autour du thème de l’holocauste. Aux palestiniens, le sionisme ne réserve que destruction, malheur et terreur.

   Ce banditisme politico-diplomatique est pratiqué au nom du judaïsme et c’est pourquoi la sionisation d’un pays s’accompagne nécessairement de sa communautarisation. L’accaparement du pouvoir par une minorité sioniste malveillante a fait naître l’impression grandissante d’un déséquilibre, ou plus encore, d’un dysfonctionnement dans le système politique français.

grand sanhédrin créé par napoléon 1er en 1807

   C’est pourquoi nombre de juifs pratiquants, conscients du danger, ont compris qu’il en allait de l’intérêt du judaïsme de combattre le sionisme et ont rejoint courageusement les rangs de l’antisionisme, malgré l’énorme pression exercée par le lobby pour dissimuler une exception risquant de faire tâche d’huile. La communautarisation grandissante des institutions républicaines contient les germes de troubles importants à l’ordre public.

en france, une milice paramilitaire sioniste: la ligue de défense juive

   C’est pourquoi il appartient à tout citoyen français de s’y opposer, non pas au nom d’un fanatisme laïc contre-productif, mais dans le sens d’une harmonie entre les composantes variées du peuple français, sans népotisme et sans concession sur les principes. Un consensus émerge désormais dans la rue française que l’establishment tente d’étouffer à grands frais: la France doit revenir au peuple français et se libérer de la tutelle de ceux qui ne l’aiment pas. L’union nationale émergera sur les ruines des coteries pantouflant aujourd’hui sous les lambris de la République. Les cités apporteraient leur main d’œuvre, leur énergie et leur bonne volonté à la reconstruction du

pays. Les policiers ne seraient plus perçus comme la milice supplétive d’une clique, mais comme les serviteurs de la nation. Toutes les forces vives du pays seraient orientées vers son progrès. Quelle personne de bonne foi pourrait s’opposer à cette logique de bon sens? Les faux débats remués par le passé comme autant d’épouvantails destinés à cacher des manœuvres bien plus néfastes, sont aujourd’hui devenus secondaires face à la menace immédiate posée par le lobby sioniste en France. C’est pourquoi un nombre croissant de citoyens français, par amour pour leur patrie, se rallient à l’appel de la liberté, celle de penser, de s’exprimer et de se choisir un destin commun et indépendant. Un phénomène intéressant consiste à observer l’étendue du prisme sociologique couvert par l’antisionisme.
la france black blanc beur: antisioniste?

   Ce sentiment est en effet partagé par des individus d’origines très diverses et ne se limite pas à des catégories particulières de la population. Cela est probablement dû au fait que le problème du sionisme remet en cause quelques uns des principes les plus fondamentaux d’une nation: pacte social, libertés fondamentales, indépendance et souveraineté nationales.

C’est sur la base de cette analyse que la mouvance politique se réclamant de l’antisionisme trouve un écho de plus en plus favorable auprès de l’opinion publique, ce malgré la persécution officielle dont elle est victime.

   C’est dans cette perspective peut-être qu’il faut regarder l’initiative de trois personnalités françaises antisionistes, l’humoriste Dieudonné M’Bala M’Bala, l’écrivain Alain Soral et le responsable associatif Yahyia Ghouasmi, de lancer une liste aux élections européennes. Encore relativement inconnu et incompris, le combat antisioniste est promis à un bel avenir car il recourt, pour s’affirmer, aux ressorts les plus profonds de l’âme humaine que sont l’amour du prochain, la dignité humaine, l’honneur, le respect et la liberté.  

appel du 18 juin à la résistance par c.de gaulle

   C’est là le secret de l’opiniâtreté du courant antisioniste, qui saura déjouer les pièges que lui tendront ses ennemis toujours prêts à employer les moyens les plus cruels et machiavéliques pour arriver à leurs fins et assurer leurs intérêts immédiats. Il est parfois reproché à l’antisionisme de ne pas avoir de valeur programmatique.

En d’autres termes, l’antisionisme ne peut se substituer à un véritable programme politique. Et en effet, l’antisionisme est plutôt une résistance, une lutte, un combat d’émancipation.

   Or, l’antisionisme n’entonne pas seulement le chant de ses partisans, il est promu à devenir le chant de tout patriote. Si  donc l’antisionisme ne vaut pas programme politique, il en est en tout cas la nécessaire condition. C’est pourquoi l’antisionisme est aujourd’hui en France, la voie incontournable pour reconquérir l’esprit de citoyenneté.

Sources:

http://www.cevipof.msh-paris.fr/bpf/analyses/Perrineau_AnalysePresidentielle2007.pdf http://www.tribunejuive.fr/ http://www.partiantisioniste.com/elections/communications/

http://www.egaliteetreconciliation.fr/

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