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  • 2/11/2009
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L’objection des hérétiques à la loi de l’héritage pendant les premiers temps de l’Islam

dot

Nous avons dit que la dot et l’entretien de la femme sont la cause, et la position particulière de la femme relative à l’héritage est l’effet. Ce point n’a pas été découvert aujourd’hui. Il se posait même pendant les premiers temps de l’Islam.

   En effet, Ibn Abi Al-’Awjã’, qui a vécu au second siècle de l’Hégire, ne croyait ni en Dieu ni à la religion. Profitant de la liberté religieuse de cette époque-là, il exprimait ouvertement ses idées athées. Parfois il se rendait même au Masjid Al-Harãm (à La Mecque) ou au Masjid Al-Nabî (à Médine) pour débattre des principes de l’Islam avec les ulémas de son époque. L’une des objections qu’il soulevait à l’Islam concernait l’héritage. Il disait à ce sujet: «Quelle faute la pauvre femme a-t-elle commise, pour qu’elle obtienne seulement une part dans l’héritage, alors que l’homme en obtient deux?» Selon lui, c’était là une injustice faite à la femme. Répondant à cette objection l’Imam Al-Sãdiq dit: «La raison en est que l’Islam a dispensé la femme de participer à la guerre sainte, et qu’Allah lui a accordé le droit d’exiger de l’homme une dot, et que   dans le cas de certains crimes involontaires où les proches du criminel doivent payer une indemnité de sang, la femme en est exonérée.» 

Ainsi, l’Imam Al-Sãdiq a justifié franchement la position spécifique de la femme relative à l’héritage, à la dot, à la pension d’entretien, et à son exemption du service militaire et du paiement de l’indemnité du crime. Les autres Imams ont répondu de la même façon, lorsque cette question leur a été posée.

Source: MUTAHARI. Mortadhã, Les Droits de la femme en Islam, Traduit par al-Bostani,  éd. Ansariyan, Téhéran, 2002, PP.167-168.

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