Huit agences des Nations-Unis ont critiqué les attaques du régime sioniste à Gaza
Huit agences de l’ONU ont appelé mardi le régime sioniste à reprendre les livraisons de carburants à la bande de Gaza gelées se disant "très inquiètes" de l’impact de cette suspension sur la vie quotidienne des Palestiniens.
Le terminal de Nahal Oz, à la lisière nord de la bande de Gaza est fermé depuis le 9 avril.
Les agences de l’ONU, opérant dans les territoires palestiniens de Cisjordanie et de Gaza, appellent dans un communiqué à un arrêt des actes de violence et demandent une reprise immédiate des livraisons de carburants à un niveau suffisant pour permettre aux Palestiniens de reprendre une vie quotidienne normale.
Ces organisations se disent "très inquiètes" de "l’impact sévère" de la quantité limitée de carburants sur la vie quotidienne des Palestiniens et sur les activités de l’ONU.
"La pénurie de carburant dans les stations-service a provoqué l’arrêt des transports publics. De nombreux élèves ne peuvent plus aller à l’école, les professionnels de la santé ne sont pas mesure de se rendre dans les hôpitaux et les dispensaires", ont-elles poursuivi.
Selon elles, "la situation actuelle constitue une menace pour la santé et le bien-être de la population de la bande de Gaza, dont 56% sont des
enfants".
Le député palestinien, Moustapha Al-Barghouthi, est catégorique : ce qui se passe à Gaza, le blocus de cette ville fait l’objet relève du crime de guerre.
Selon Moustapha Al-Barghouthie, le décès de 126 enfants palestiniens, bilan confirmé par l’OMC, la menace qui pèse sur la vie de 1720 autres enfants à Gaza faute de soin, la pauvreté que subissent 90% de la population de cette région ainsi que la poursuite des raids aériens et terrestres prouvent la situation catastrophique dans laquelle se trouve les palestiniens.
Le régime sioniste maintient son blocus contre Gaza depuis un an, date à laquelle le Hamas a remporté les élections.
Source: www.Irna.ir
