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  • 19/2/2009
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Les orphelins

les orphelins

Ils s’étaient tous les quatre à terre assis en rond;

Puis, s’étant partagé, comme feraient des anges,

Un morceau de pain noir ramassé dans nos fanges,

Ils mangeaient, mais d’un air si morne et si navré,

Qu’en les voyant ainsi toute femme eût pleuré.

C’est qu’ils étaient perdus sur la terre où nous sommes,

Et tout seul, quatre enfants, dans la foule des hommes.

-Oui, sans père ni mère- et pas même un grenier;

Pas d’abri; tous, pieds nus, excepté le dernier

-Qui traînait, pauvre amour, sous son pied qui chancelle,

De vieux souliers trop grands noués d’une ficelle.

Victor Hugo

Source: DEVINAT. E, Livre de lecture et de morale, éd. Tous prix, Paris, P .35

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