Pour être Imam de prière, il faut être adulte, sain d’esprit, chiite duodécimain, juste et de naissance légitime. L’Imam doit pouvoir accomplir correctement la prière et si celui qui le suit est un homme, l’Imam doit l’être aussi. Suivre un garçon de 10 ans est sujet à contestation "Ichkãl". |
Si quelqu’un estime qu’un Imam est juste et que, par la suite, il ne sait plus s’il l’est toujours ou non, il peut continuer à le suivre. |
Celui qui suit un Imam doit désigner celui-ci lorsqu’il formule l’intention de prier derrière lui, mais il n’est pas nécessaire qu’il connaisse son nom. Par exemple, il suffit qu’il se dise mentalement: "Je prends cette personne-ci comme Imam" pour que sa prière soit valable. |
Celui qui prie derrière un Imam doit faire toutes les récitations de la prière, excepté la Sourate Al-Hamd et la Sourate complémentaire (qui sont laissées à la charge de l’Imam), mais s’il se trouve en première ou deuxième unité de prière, alors que l’Imam en est à la troisième ou à la quatrième Rak’ah, il doit alors réciter lui-même les deux Sourates. |
Si celui qui prie derrière un Imam entend plus ou moins la récitation par l’Imam de la Sourate Al-Hamd et de la Sourate complémentaire (même s’il ne parvient pas à en entendre distinctement les mots) dans les prières de l’aube, du crépuscule et de la nuit, il ne doit pas les réciter lui-même, mais s’il n’entend pas la récitation de l’Imam, il est recommandé qu’il les récite silencieusement, et s’il les récite inconsciemment à haute voix, sa prière reste valable. |
Même si celui qui suit l’Imam n’entend que quelques mots de la Sourate Al-Hamd et de la Sourate complémentaire récitées par l’Imam, il peut en réciter autant qu’il entend. |
Celui qui prie derrière un Imam ne doit pas réciter la Sourate Al-Hamd ni la Sourate complémentaire dans les première et deuxième unités des prières de midi et de l’après-midi, mais il est recommandé qu’il récite, à leur place, le Dhikr (Subhãn-Allãh, par exemple). |
Celui qui prie derrière un Imam ne doit pas dire la Takbîrat-ul-Ihrãm avant l’Imam, et la précaution obligatoire veut même qu’il ne la dise pas tant que l’Imam n’aura pas fini de la prononcer complètement. |
Il est permis au Mamûm de prononcer toutes les autres récitations (excepté la Takbîrat-ul-Ihrãm et le Salãm) avant l’Imam, mais s’il entend celui-ci les réciter, ou s’il sait quand il les récite, il devrait, par précaution recommandée, éviter de les prononcer avant lui (l’Imam). |
Si le Mamûm se trouve en inclination et relève la tête par erreur avant que l’Imam n’ait terminé son inclination, il doit s’incliner de nouveau tout de suite, et dans ce cas l’inclination de trop qui est un pilier (Rukn) de la Prière n’invalidera pas celle-ci. Mais si l’Imam termine l’inclination et relève la tête avant que le Mamûm se soit à nouveau incliné pour corriger son erreur, il doit, par précaution, considérer sa prière comme étant invalide. |