Le vœu signifie qu’une personne s’engage, devant Allãh, à accomplir une bonne action, ou à s’abstenir de faire quelque chose qu’il vaut mieux ne pas faire, le tout pour l’amour d’Allãh ou afin de plaire à Allãh. |
Lorsqu’on fait un vœu, on doit prononcer la formule prescrite à cet effet et il n’est pas nécessaire que cette formule soit prononcée en arabe. Ainsi, au cas où une personne se dit : "Si mon patient guérit de sa maladie, je me ferai une obligation d’offrir dix dinars à un pauvre pour l’amour d’Allãh", elle aura fait un vœu en règle. |
Le vœu qu’on fait doit être réalisable par celui qui s’y engage. Donc, si une personne est incapable par exemple de voyager à Karbalã (où se trouve le Mausolée de l’Imam Al-Hussayn) (p) à pied, son vœu de faire un pèlerinage n’est pas valable. |
Si quelqu’un forme le vœu de commettre un acte illicite ou détestable, ou de s’abstenir d’un acte obligatoire ou recommandé, son vœu n’est pas valide. |
Si quelqu’un ne s’acquitte pas de l’engagement qu’il a pris en formant un vœu, tout en étant en mesure de le faire, devra se racheter pour avoir manqué à son engagement. |
Si quelqu’un fait le vœu d’accomplir telle ou telle bonne action, si, par exemple, son malade se rétablit, ou si un proche ou un ami retourne sain et sauf de voyage, et qu’il découvre, plus tard, que son malade était déjà guéri, ou que son ami déjà revenu de son voyage, avant qu’il ait formé son vœu, il n’est pas nécessaire de s’acquitter de l’engagement pris lors de la formulation du vœu. |