Q 515: Jusque l’âge de dix-sept ans, je ne savais rien sur l’obligation de faire l’ablution majeure pour se purifier de l’impureté majeure d’origine sexuelle. Je ne savais pas ce que cela signifiait. C’est pourquoi, mes prières et mes journées de jeûne remontant à cette période posent problème. Quelles sont mes obligations consécutives à cet état de fait?
R: Il faut rattraper la totalité des prières faites en état d’impureté majeure d’origine sexuelle. Par contre, le jeûne accompli en cet état n’est pas valide, mais dans l’ignorance des caractéristiques de cet état, il est valide et accepté par Dieu. Il n’est pas nécessaire de le rattraper.
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Q 516: Je m’étais, malheureusement, adonné à la pratique réprouvée de l’onanisme, par ignorance, mais aussi par manque de volonté. C’est pourquoi, je ne priais pas à certains moments. Toutefois, je ne suis pas parvenu à déterminer le nombre de prières abandonnées, et n’ai pas arrêté de prier de manière continue. J’avais seulement abandonné la prière lorsque j’étais en état d’impureté majeure d’origine sexuelle, et lorsque je ne me purifiais pas. Je pense avoir été dans cette situation durant six mois. J’ai décidé de rattraper la prière relative à cette période: faut-il le faire?
R: Toute prière obligatoire omise ou accomplie en état d’impureté doit être rattrapée.
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Q 517: Lorsqu’on ne se préoccupe pas de la récupération des prières obligatoires passées, et que l’on accomplit des prières surérogatoires, ces dernières peuvent-elles compter à la place des prières à récupérer?
R: Les prières surérogatoires ne sont pas comptées au titre des prières obligatoires à rattraper. Lorsqu’on accomplit une prière récupératrice, il est nécessaire de la définir comme telle, de manière intentionnelle*. (*Cela résulte du fait que l’intention est un élément essentiel de la prière et que cette intention doit être déterminée, c’est-à-dire porter sur une prière déterminée et la qualifier.) |
Q 518: Depuis sept mois, j’ai atteint l’âge des obligations religieuses. Sept semaines avant d’y avoir accédé, je croyais que le seul critère était d’avoir atteint quinze ans selon le calendrier lunaire. Toutefois, en lisant un livre sur ce sujet, je me suis aperçu qu’il n’y avait d’autres critères chez les garçons, que j’avais réalisés auparavant, mais dont je n’avais pas connaissance. Par conséquent, dois-je rattraper les prières et journées de jeûne que je n’avais pas accomplies durant cette période, sachant que je priais parfois et avais jeûné l’an passé durant tout le mois de Ramadhãn?
R: Il faut récupérer les prières et journées de jeûne qui sont dues, depuis le moment ou l’on est certain d’avoir atteint l’âge des obligations religieuses.
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Q 519: Lorsqu’on a accompli l’ablution majeure afin de se purifier de l’impureté majeure d’origine sexuelle, trois fois, durant le mois de Ramadhãn: par exemple, le 20, le 25 et le 27 de ce mois, et que l’on s’aperçoit par la suite, que l’une des ablutions n’était pas valide, que doit-on récupérer de la prière et du jeûne?
R: Le jeûne est valide, mais les prières doivent être récupérées en vertu du principe de précaution.
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Q 520: Lorsque, par ignorance, l’on n’a pas suivi l’ordre convenu dans l’accomplissement de l’ablution majeure, quelle en est la conséquence en ce qui concerne les prières et le jeûne?
R: Si l’inversion de l’ordre des moments de l’ablution a pour effet d’invalider celle-ci, alors les prières faites en état d’impureté doivent être récupérées en vertu du principe de précaution. Quant au jeûne, il est considéré comme valide.
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Q 521: Que doit-on faire pour rattraper un an de prière?
R: Il est possible de commencer par l’une des prières et de reprendre les autres dans l’ordre, en vertu de l’ordre des cinq prières quotidiennes.
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Q 522: Lorsqu’on souhaite récupérer un certain nombre de prières, a-t-on le droit de les répartir de telle sorte à accomplir vingt prières à chacun des cinq moments de la journée (par exemple, vingt prières de l’aube, vingt du midi, vingt de l’après-midi, vingt du crépuscule et vingt du soir)?
R: Cela est possible.
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Q 523: Prenons le cas d’une personne atteinte d’une blessure à la tête, et dont une partie du cerveau est atteinte. Cette personne atteinte d’une hémiplégie du côté gauche, ne sait plus comment faire la prière et ne peut apprendre. Mais elle peut distinguer les différents moments de celle-ci en lisant un livre ou en écoutant un enregistrement sonore. En ce moment, elle fait face à deux problèmes en ce qui concerne la prière: a- tout d’abord, elle ne peut se purifier de l’urine ni faire ses ablutions. b- elle a, ensuite, raté six mois de prière, environ. Quelles obligations lui incombent-elles?
R: Dans ce cas, l’impureté de son corps n’affecte pas la validité de sa prière, dans la mesure où cette personne n’a pas été en mesure de se purifier, ou de recourir à l’aide d’une tierce personne à cette fin. Quant à la prière, elle peut s’accomplir de la manière qui lui est possible, même si cela suppose la lecture d’un livre ou l’écoute d’un enregistrement sonore. Enfin, les prières passées doivent être rattrapées, excepté celles qu’elle a ratées en état d’inconscience profonde. |
Q 524: Lorsque j’étais jeune, j’ai récupéré davantage de prières du midi et de l’après-midi, que de prières du crépuscule, du soir et de l’aube. Je ne me souviens ni de l’ordre des prières rattrapées, ni de leur nombre. Y a-t-il un ordre à respecter dans la récupération des prières et quel est-il?
R: Il n’est pas nécessaire de respecter l’ordre des prières et il suffit de rattraper les prières qui ont été omises. Il n’est donc pas nécessaire de recommencer des prières faites afin de retrouver un ordre donne.
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