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Chapitre 5: du quint

Chapitre 6: les conflits

Chapitre 7: de l’exhortation à la...

Chapitre 8: les gains illicites

Chapitre 9: les jeux

Chapitre 10: la musique, le...

Chapitre 11: les représentations...

Chapitre 12: questions diverses...

Chapitre 13: les questions...

Chapitre 14: les règles de...

Chapitre 15: les droits d’auteur...

Chapitre 16: le commerce avec...

Chapitre 17: le travail dans un...

Chapitre 18: l’ostentation...

Chapitre 19: l’imitation et la...

Chapitre 20: l’immigration

Chapitre 21: l’espionnage, la...

Chapitre 22: le tabac et la...

Chapitre 23: la moustache et la...

Chapitre 24: la participation...

Chapitre 25: les invocations et...

Chapitre 26: les célébrations...

Chapitre 27: les festivités et...

Chapitre 28: le monopole et le...

Chapitre 29: la vente

Chapitre 30: l’usure

Chapitre 31: le droit de...

Chapitre 32: le louage de biens...

Chapitre 33: le pas de porte

Chapitre 34: le cautionnement

Chapitre 35: le gage

Chapitre 36: la société

Chapitre 37: la donation

Chapitre 38: le prêt

Chapitre 39: la transaction

Chapitre 40: le mandat

Chapitre 41: la cession de...

Chapitre 42: l’aumône

Chapitre 43: le dépôt et le prêt...

Chapitre 44: le testament

Chapitre 45: l’usurpation

Chapitre 46: le séquestre

Chapitre 47: la Mudhãraba

Chapitre 48: les activités...

Chapitre 49: l’argent public, les...

Chapitre 50: le Waqf

Q 9: Peut-on se conformer à un Mujtahid qui ne se déclare pas comme Marja’, et n’a pas de guide pratique*?
(*Ce qui caractérise les Mujtahids dans la doctrine Chi’ite, c’est leur diffusion d’un «guide pratique» résumant l’ensemble des avis qui permettent d’adapter les préceptes religieux à la diversité des situations concrètes. Ces avis sont formulés sous forme de préceptes et de réponses aux questions, comme l’est le présent ouvrage. Néanmoins, à la différence des ouvrages de référence des Mujtahids Sunnites, les guides pratiques ne reconstituent nécessairement pas les sources et raisonnement élaborés par les Mujtahids, mais comprennent essentiellement des solutions permettant de guider la vie quotidienne des croyants.)
R: Il n’est pas nécessaire que le Mujtahid assume la fonction de Marja’ ou qu’il ait un guide pratique afin d’être suivi. Il suffit pour cela qu’il réunisse les conditions pour être Mujtahid. Panant, s’il est établi, pour le croyant ayant atteint l’âge des obligations religieuses et souhaitant s’y conformer, qu’il s’agit d’un Mujtahid réunissant les conditions nécessaires, alors il n’y a aucun inconvénient à le suivre.
Q 10: Peut-on se conformer dans un seul domaine, à quelqu’un qui n’a développé l’Ijtihãd que dans ce domaine, par exemple, le domaine du jeûne ou de la prière?
R: Les avis du Mujtahid qui a accompli un Ijtihãd partiel ont autorité sur lui-même. Toutefois, lorsque ces avis font autorité sur les autres croyants, cela ne va pas sans poser problème, bien que cela soit licite.
Q 11: Peut-on se conformer au Mujtahid d’un autre pays, même si l’on ne peut parvenir jusqu’à lui?
R: II n’est pas nécessaire que le Mujtahid soit du même pays ou qu’il réside dans le même pays.
Q 12: L’exigence de justice inhérente aux conditions nécessaires à la fonction du Mujtahid ou du Marja’ doit-elle être plus grande que celle qui incombe à l’Imam d’une mosquée?
R: En raison du caractère spécifique de la position du Marja’, ce dernier doit être une référence et acquérir d’autres qualités en sus de la justice. Il y va du principe de précaution obligatoire que ce dernier soit en mesure de dominer ses mauvais penchants (littéralement son âme injuste), et soit détaché des biens de ce monde*.
(*La typologie coranique de l’âme nous révèle les trois types que sont, l’âme apaisée, l’âme du remord et l’âme qui ordonne le mal, les trois âmes étant une partie intégrante de la personne humaine qui se doit de combattre la dernière à l’aide de la première. C’est en ce sens qu’il est dit que le Mujtahid se doit de combattre son âme injuste qui est également l’âme qui ordonne le mal.)
Q 13: Lorsqu’on exige la conformité au Mujtahid juste, qu’entend-on par ce terme?
R: Le juste est celui qui a atteint un tel degré de piété qu’il est empêché de commettre sciemment des actes illicites.
Q 14: La connaissance des problèmes de son temps et de son lieu est-elle une condition de l’Ijtihãd?
R: Le Mujtahid peut être amené à traiter des questions liées à son temps et à son lieu.
Q 15: L’Imam Khomeyni considérait que le Marja’ à suivre devait avoir une connaissance appropriée des questions politiques, économiques, militaires et sociales dans leur ensemble, en sus de celle des préceptes relatifs aux pratiques d’adoration et aux transactions*. C’est pourquoi, après nous être conformés aux avis de l’Imam Khomeyni, nous nous sommes trouvés dans l’obligation, sur les conseils de nobles savants, et en venu de notre propre jugement, de nous référer à vous, car vous réunissez en votre personne la direction du pays et la Marja’yyat; qu’en pensez-vous?
(*Comme nous l’avons expliqué, il s’agit des deux domaines de la doctrine: le premier réfère aux pratiques dites d’adoration comprenant la prière, le jeûne, la Zakãt, le pèlerinage, alors que le second se réfère aux règles régissant les rapports entre individus au sein d’une société (contrat de vente, contrat de mariage, etc ...)
R: Les conditions nécessaires à la légitimité d’un Marja’ sont définies dans le détail, dans l’ouvrage de référence de l’Imam Khomeyni, ainsi que dans d’autres ouvrages. Partant, il incombe au croyant lui-même d’identifier le Marja’ auquel il doit se conformer.
Q 16: Le Marja’ qui sert de référence doit-il être le plus savant? Quelles sont, alors, les compétences et obligations qui reviennent à ce dernier?
R: Lorsque les avis de divers Marãji’ s’opposent, il y va du principe de précaution de suivre l’avis du Marja’ le plus savant. Le critère permettant d’identifier ce dernier est la connaissance des préceptes divins et la capacité à en déduire les règles définissant les obligations des croyants; la connaissance des circonstances de son époque entretient un rapport étroit avec l’Ijtihãd, dans la mesure où elle a une incidence sur l’identification des situations auxquelles s’appliquent les préceptes religieux, ainsi que sur l’élaboration du jugement approprié permettant de déterminer les obligations des croyants.
Q 17: Lorsqu’on doute du fait que le plus savant réunisse toutes les conditions lui permettant d’être un Mujtahid, a-t-on le droit de se conformer au moins savant?
R: Le simple doute sur le statut du plus savant ne suffit pas et n’autorise pas à s’en détourner afin de se conformer aux avis des moins savants, en ce qui concerne les questions controversées.
Q 18: Si l’on reconnaît plusieurs Mujtahids comme étant les plus savants, sachant que chacun d’entre eux possède une meilleure connaissance d’un domaine déterminé, est-il possible de les suivre tous?
R: Le fait de suivre partiellement chacun d’entre eux ne pose pas problème. De plus, si l’on suppose que chacun est le plus savant dans un domaine précis, il y va du principe de précaution de suivre chacun en fonction du domaine qu’il connaît le mieux, dans le cas où son avis diffère de celui des autres dans ce même domaine.