La doctrine élargit l’assiette du quint à l’ensemble des gains obtenus par une personne et procède par exclusion de cas particuliers. L’ensemble des gains obtenus par la découverte de nouvelles ressources ou par le fait d’une activité lucrative y est assujetti. Seules les successions et la dot son exclues de cette assiette, de l’avis unanime des docteurs. Les premières le sont lorsqu’il s’agit d’un héritage à raison d’une parenté proche. D’autre part, les sommes redistribuées au titre du quint ou de la Zakãt ne sont pas assujetties au quint, car elles proviennent elles mêmes d’une obligation pécuniaire. Quant aux donations, aux prix et aux bourses accordées, aux dons caritatifs, ils sont, de l’avis de la majeure partie des docteurs, assujettis au quint, avec des exceptions et aménagements. Par exemple, les donations et présents de faibles montants peuvent en être dispensés. Il en est de même de certains dons caritatifs. |