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Chapitre 39: la transaction

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Chapitre 47: la Mudhãraba

Chapitre 48: les activités...

Chapitre 49: l’argent public, les...

Chapitre 50: le Waqf

Q 453: Qu’en est-il de la validité d’une prière au cours de laquelle la récitation des Versets n’est pas faite à voix haute?
R: Les hommes doivent réciter la Fãtiha* et la Sourate à voix haute lors de la prière de l’aube, lors de la prière du coucher du soleil et lors de celle du soir. Celles-ci sont invalidées lorsqu’on a sciemment récité ces versets à voix basse. Toutefois, si cela est la conséquence de l’ignorance de ce précepte ou de la distraction, alors la validité de la prière n’est pas mise en cause.
(*La Fãtiha représente la première Sourate introductive du Coran que l’on appelle aussi la mère du livre (Umm Al-kitãb). Sa récitation doit précéder celle de toute autre Sourate.)
Q 454: Si l’on rattrape la prière de l’aube en un temps ultérieur, faut-il réciter la Fãtiha et la Sourate à voix haute ou à voix basse?
R: Il faut les réciter à voix haute lorsqu’on accomplit les prières de l’aube, du crépuscule et du soir en leur temps, ou lorsqu’on les rattrape par la suite, même si cela se fait durant la journée. Autrement, ces prières sont invalidées.
Q 455: Nous savons qu’une unité de prière, est constituée du Takbir*, de la Fãtiha, d’une Sourate, de l’inclination et de la prosternation. D’autre part, l’on sait qu’il est nécessaire d’accomplir à voix basse les prières du midi et de l’après-midi, ainsi que la troisième unité de la prière du crépuscule et les deux dernières de la prière du soir. Il reste qu’à la radio et à la télévision, les paroles propres à l’inclination et à la prosternation de la troisième unité de prière sont prononcées à voix haute, sachant que ces deux mouvements sont une partie de l’unité de prière que l’on doit faire à voix basse. Quelle est la validité de cette pratique?
(*Il s’agit de l’affirmation «Allãh-o Akbar» (Dieu est le plus Grand) qui fait entrer dans la prière, donc dans son sanctuaire, c’est pourquoi on l’appelle «Takbirat Ul-Ihrãm ». Il s’agit d’un élément essentiel de la prière.)
R: L’obligation d’accomplir les prières du crépuscule, du soir et de l’aube à voix haute, et celle d’accomplir les prières du midi et de l’après-midi à voix basse concerne essentiellement la Fãtiha et la Sourate. De même, l’obligation de prier à voix basse au cours de la dernière unité de la prière au cours de la prière du coucher du soleil et des deux dernières de la prière du soir concerne essentiellement la récitation de la Fãtiha et la prononciation des louanges à Dieu. En ce qui concerne les invocations faites au cours de l’inclination et de la prosternation, ainsi que la profession de foi et le salut de la fin de la prière, on a le choix de les faire à voix basse ou à voix haute.
Q 456: Si, aux dix sept unités de prière quotidiennes, on en ajoute dix sept autres au titre du principe de précaution, en vue d’un éventuel rattrapage de prières antérieures, la prière se fait-elle à voix haute ou à voix basse, en ce qui concerne les deux premières unités de la prière de l’aube, du crépuscule et du soir?
R: En ce qui concerne l’obligation de prier à voix haute ou à voix basse, il n’existe aucune différence entre les prières faites dans leur temps et celles faites ultérieurement en vue de rattraper les premières.
Q 457: Si l’on prend en considération l’avis de l’Imam Khomeyni dans son explication de la Fãtiha, et dans l’ambiguïté de l’orthographe du mot Mãlik (dans Mãlik-e Yaoum Al-Dîn), ce dernier préconise la lecture du mot Mãlik (roi, seigneur) plutôt que le mot Mãlik (possesseur, possédant s’appropriant). Peut-on recourir aux deux lectures lors de la prière canonique et des prières facultatives?
R: II n’y a aucun inconvénient à ce sujet à se conformer au principe de précaution.
Q 458: A-t-on le droit, dans la récitation de la Fãtiha, de marquer une pose entre (Ghayr Al-Maghdubi ’Alayhim) (autres que ceux sur qui ta colère a porté.), et (Wa la Al-Dhãlin) (autres que ceux qui se sont égarés)? A-t-on le droit, d’autre part, de ponctuer, lors de la profession de foi (Tashahhud), après le mot Mohammad (paix et bénédiction de Dieu sur lui et sa famille), dans la phrase (Allãhuma Salli ’Allã Mohammad) (prière de Dieu sur Mohammad) pour ensuite prononcer la suite, à savoir (Wa Ali Mohnmmad) (et sur les siens)?
R: Cela ne pose pas problème tant que l’unité de la phrase n’est pas remise en cause.
Q 459: On s’est référé à l’Imam Khomeyni en ce qui concerne la question suivante: plusieurs avis ont été émis en ce qui concerne la prononciation de la lettre dans la psalmodie du Coran quel est votre avis à ce sujet? L’Imam Khomeyni a répondu «qu’il ne faut pas considérer les phonèmes en fonction de ce qu’ont dit ceux qui maîtrisent l’art de psalmodier, mais en (onction de la prononciation faite dans l’usage linguistique des Arabes, et en vertu duquel il est reconnu comme tel. Comment comprenez-vous la proposition, l’usage linguistique des Arabes qui reconnaît le phonème comme tel»?
D’autre part, les règles de la psalmodie n’ont-elles pas été élaborées de la même manière qu’ont été élaborées les règles de la syntaxe et de la grammaire, à savoir des usages linguistiques des Arabes? Comment affirmer qu’il s’agit de deux pratiques séparées?
Enfin, lorsqu’une personne s’aperçoit qu’elle n’identifie pas et ne reconnaît pas correctement les lettres lors de la récitation des versets Coraniques, ou lorsqu’elle ne prononce pas correctement les lettres et les mots, mais qu’elle a les potentialités d’apprendre la lecture et la prononciation de diverses sources, ainsi que les dispositions et l’opportunité de le faire, en a-t-elle l’obligation?
R: Le critère de la lecture correcte est l’usage des linguistes à partir duquel ont été extraites et élaborées les règles de la psalmodie. Partant, si les règles établies par ceux qui maîtrisent l’art de psalmodier comprennent des prononciations de phonèmes différents de ceux utilisés dans l’usage linguistique, il est nécessaire de revenir à ce dernier. Si, par contre, la différence a pour cause une divergence entre les usages linguistiques eux-mêmes, alors l’on peut choisir l’une des possibilités qu’offrent ces différents usages.
Enfin, celui qui ne sait pas prononcer correctement les versets doit apprendre la prononciation correcte lorsqu’il en a la possibilité.
Q 460: Lorsqu’on a l’intention ou l’habitude de réciter la Fãtiha et la Sourate Al- Ikhlãs en les précédant d’une seule Bismillãh*, et que l’on a oublié de désigner de manière intentionnelle la Sourate concernée par la Bismillãh, doit-on recommencer afin de désigner ces Sourates**?
(*La Bismillãh consiste à prononcer «Au nom de Dieu le Clément, le Miséricordieux», (Bismillãh Al- Rahmãn Al-Rahim)
(**Contrairement à ce qu’il en est dans la doctrine Sunnite Hanafite (en référence à Abou Hanifa), la Bismillãh est ici un élément obligatoire dans la récitation de la Fãtiha et de la Sourate.)
R: II n’est pas nécessaire de recommencer la Bismillãh, et il suffit de faire suivre cette dernière de la Sourate choisie.
Q 461: Faut-il, lors des prières obligatoires, procéder à une prononciation intégrale des mots arabes? Si l’on ne prononce pas correctement et intégralement ces propos en langue arabe, la prière est-elle toujours valide?
R: L’ensemble des énoncés de la prière telle la récitation de la Fãtiha et de la Sourate doit être correct. Lorsqu’on ne sait pas énoncer et prononcer les mots arabes comme il se doit, dans la prière, alors il faut les apprendre. Mais celui qui est incapable d’apprendre est excusé.
Q 462: La récitation intérieure non accompagnée d’une prononciation en est-elle une?
R: Elle n’est pas considérée comme une récitation, et la prière n’est pas considérée comme accomplie. Il faut une prononciation afin qu’il y ait prière.