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Chapitre 47: la Mudhãraba

Chapitre 48: les activités...

Chapitre 49: l’argent public, les...

Chapitre 50: le Waqf

Q 260: A-t-on le droit d’importer des marchandises israéliennes et d’en faire la promotion? Si nous admettons que le vendeur y est contraint, a-t-on le droit d’en acheter?
R: Il faut s’abstenir des transactions qui sont dans l’intérêt de l’État d’Israël qui usurpe les droits des musulmans. Personne n’a le droit d’importer et de promouvoir leurs marchandises, car ils en tirent profit et cela nuit aux musulmans*.
(*II s’agit d’une forme d’action qui a d’abord revêtu une forme séculière, plus proprement politique, matérialisée par la décision de la ligue des États Arabes, à la suite de l’occupation de la Palestine en 1948, d’instaurer un triple boycott d’Israël (le boycott de l’Etat d’Israël proprement dit et le boycott à deux niveaux des sociétés ayant des échanges significatifs avec l’État d’Israël). Le processus de paix de 1993 a remis en cause ces mécanismes juridiques, et nombre de pays arabes les ont abandonnés. En y ajoutant un impératif politico-religieux de solidarité entre les musulmans opprimés, le présent avis rejoint cette forme d’action, afin de trancher le débat au sujet de la position de l’Iran dans le conflit israélo-arabe. Il reste que cette logique n’a aucune implication religieuse (théologique), car l’objet de boycott n’est pas de la communauté juive (reconnue en Iran et représentée au parlement), mais d’une entité politique tyrannique et expansionniste.)
Q 261: Les commerçants ont-ils le droit d’importer des marchandises israéliennes et de les promouvoir, dans un pays qui a aboli le boycott d’Israël?
R: Il leur faut également s’abstenir de les importer et de les promouvoir.
Q 262: Les musulmans ont-ils le droit d’acheter des marchandises israéliennes habituellement vendues dans un pays musulman?
R: Les musulmans doivent s’abstenir d’acheter les marchandises israéliennes dont la production et la commercialisation profitent aux sionistes qui combattent l’Islam et les musulmans.
Q 263: A-t-on le droit d’ouvrir une agence de voyage pour Israël dans un pays musulman? A-t-on le droit d’acheter des billets de transports à cette agence?
R: Il ne le faut pas en raison de l’effet nuisible que cela peut avoir sur les musulmans. Il ne faut pas transgresser le boycott que les musulmans ont décidé à l’égard de l’État d’Israël qui les combat.
Q 264: Est-il licite d’acheter des produits de sociétés américaines ou canadiennes en sachant que ces dernières soutiennent Israël*?
(*Le critère de la prohibition est, ici, le lien de causalité entre la relation des sociétés concernées et l’effet sur l’économie de l’Etat concerné par le boycott, et non la relation en elle-même.)
R: Si ce commerce permet d’assurer le soutien à l’Etat d’Israël qui usurpe les territoires palestiniens, ou de combattre les musulmans, alors il ne faut pas en acheter. Dans le cas contraire, le commerce est licite.
Q 265: Lorsque des commerçants grossistes d’un pays musulman importent des marchandises d’Israël, les détaillants ont-ils le droit de les acheter pour les revendre aux consommateurs?
R: Ils n’en ont pas le droit, en raison des conséquences que cela entraîne.
Q 266: Lorsque les marchandises israéliennes sont promues dans les grands magasins d’un pays musulman, a-t-on le droit d’en acheter, lorsque des marchandises similaires provenant d’un autre pays sont disponibles?
R: Les musulmans doivent s’abstenir d’acheter et de consommer les marchandises dont le commerce profite aux sionistes qui les combattent.
Q 267: Si l’on sait que la marchandise israélienne est réexportée, et que le certificat d’origine est modifié par le pays intermédiaire, à savoir, la Turquie ou Chypre, par exemple, afin de donner l’illusion au musulman qu’elle ne provient pas d’Israël, que doit faire ce dernier?
R: Il ne doit pas acheter ou promouvoir de telles marchandises.
Q 268: A-t-on le droit d’acheter ou de vendre des marchandises américaines? Dans le cas où on n’y a pas droit, ce qui est valable pour les marchandises américaines l’est-il pour les marchandises des autres pays occidentaux tels que la France ou la Grande Bretagne? Cette interdiction s’applique-t-elle aux seuls musulmans d’Iran?
R: Lorsque le commerce de marchandises importées renforce un pays qui est en guerre avec les musulmans, ou fournit un appui financier à ce dernier pays dans sa guerre contre les pays musulmans à travers le monde, alors les musulmans doivent s’abstenir d’en acheter et d’en consommer, quelle que soit la marchandise, et quel que soit l’État agresseur. Un tel précepte n’est pas propre aux musulmans d’Iran*.
(*Cette réponse établit une ligne de démarcation nette entre la civilisation et le politique. Le premier n’est pas concerné, car l’identité de civilisation du partenaire importe peu: ce qui importe, c’est l’existence ou l’inexistence d’une situation de belligérance provoquée par ce dernier, car à l’inverse, le belligérant musulman injuste ne peut être, selon la doctrine, approuvé ou soutenu: c’est là, la différence entre la pensée nationaliste et l’universalisme religieux.)
Q 269: Qu’en est-il de ceux qui travaillent dans des usines ou entreprises dont les profits reviennent à des États non musulmans?
R: On a le droit d’acquérir des gains licites, y compris lorsque les profits résultant de l’activité reviennent à un État non musulman, excepté lorsque ce dernier est en état de guerre avec les musulmans, et lorsqu’il tire avantage du travail des musulmans dans cette guerre.