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Q 530: Mon père a été atteint d’un accident vasculaire cérébral. Il est demeuré malade durant deux ans, et, suite à cet accident, il n’était plus capable de distinguer le bien du mal. En d’autres termes, c’est sa capacité à penser et à raisonner qui a été atteinte. Durant ces deux années, il n’a accompli ni jeûne, ni prière. Dois-je, en tant que fils aîné de la famille récupérer ses prières et ses journées de jeûne? Je sais que, s’il était en bonne santé, j’aurais eu l’obligation de le faire. Qu’en est-il dans cette situation?
R: Si l’affaiblissement de ses capacités mentales n’atteint pas le seuil de la folie, et s’il n’est pas en état d’inconscience à l’heure de la prière, alors il faut récupérer les prières omises. Dans le cas contraire, aucune obligation n’incombe.
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Q 531: Lorsqu’une personne décède, a qui incombe l’obligation d’expier les journées de jeûne qu’elle n’a pas accomplies? L’obligation incombe-t-elle aux fils, aux filles ou à quelque autre personne qui devra y participer aux côtés de ces derniers?
R: Dans le cas où le père avait le choix, pour expier les journées de jeûne non accomplies, entre le jeûne de récupération et l’aumône- permettant de nourrir des personnes nécessiteuses-, alors il est possible de déduire cette dernière de l’héritage légué. Dans le cas contraire, l’obligation de jeûner incombe au fils aîné.
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Q 532: Prenons le cas d’un fils âgé qui avait, pour une raison donnée, quitté ses parents, dont il est l’aîné, et était dans l’impossibilité d’entrer en contact avec eux. Le père est décédé durant cette période, et le fils ne connaît pas le nombre de prières à récupérer. Il ne possède pas assez d’argent afin de racheter ces prières en ayant recours à une tierce personne et est assez âgé pour les rattraper par lui-même. Que doit-il faire?
R: II ne faut récupérer que les prières du père dont le fils a connaissance qu’elles n’ont pas été accomplies. Mais il doit le faire sous quelque forme que ce soit. Toutefois, s’il ne peut ni les récupérer par lui-même: ni les racheter, en recourant à une tierce personne, alors il est excusé.
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Q 533: Lorsque l’aîné est une fille et le cadet un garçon, la récupération des prières et journées de jeûne du père et de la mère incombent-elles nécessairement au dernier?
R: L’obligation incombant à l’enfant aîné est ici une obligation incombant au garçon le plus âgé, dans le cas où les parents ont plusieurs garçons. Dans le présent cas, cette obligation de récupérer les prières et journées de jeûne du père et de la mère incombent au garçon qui est le deuxième enfant.
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Q 534: Si le fils aîné meurt avant le père -qu’il ait ou non atteint l’âge de la maturité-, l’obligation de récupérer les prières du père in combe-t-elle toujours aux autres enfants?
R: L’obligation incombe à celui des fils qui est le plus âgés au moment du décès du père, même s’il n’est pas le fils aîné.
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Q 535: Je suis le fils aîné d’une famille: dois-je m’enquérir des prières non accomplies par mon père et que je devrai rattraper, ou est-ce à lui de m’en informer? S’il ne le fait pas, quelles sont mes obligations?
R: Il ne t’incombe pas de t’en enquérir, et c’est au père de rattraper par lui-même ses prières dans la mesure du possible. S’il ne le peut, alors il lui incombe d’en faire la recommandation. En tout cas, le fils aîné a l’obligation, suite au décès de son père, de récupérer les prières et journées de jeûne dont il a la certitude qu’elles n’ont pas été récupérées par ce dernier.
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Q 536: Lorsque quelqu’un décède en ne léguant qu’une maison qu’il habitait avec ses enfants, qu’il a des prières et journées de jeûne à son passif que son fils aîné ne peut récupérer en raison de ses occupations quotidiennes: ses enfants doivent-ils vendre cette maison afin de racheter ces obligations?
R: Dans cette hypothèse, il ne faut pas vendre la maison, mais la récupération de la prière et du jeûne incombe au fils aîné dans tous les cas de figures, excepté si le père a, dans son testament, stipulé qu’une partie de son héritage servirait à racheter ces obligations, dans la limite du tiers, en ayant recours à une autre personne, et à condition que cette dernière soit fidèle à cette obligation.
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Q 537: Dans le cas où le fils aîné décède avant d’avoir récupéré les prières de son père défunt, cette obligation se transmet-elle à son héritier ou au frère cadet?
R: Cette obligation que devait accomplir le fils aîné n’incombe ni à son fils, ni à son frère.
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Q 538: Si le père ne priait pas du tout, peut-on affirmer qu’une obligation de récupérer toutes les prières de ce dernier incombe au fils aîné?
R: Ce dernier devrait les récupérer au nom du principe de précaution.
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Q 539: Lorsque le père abandonne volontairement et injustement l’ensemble de ses obligations rituelles, et qu’il lègue 50 années de prières et de journées de jeûnes manquées, l’obligation de récupérer ces dernières incombent-elles au fils aîné?
R: Le fils aîné n’a pas l’obligation de le faire, lorsque le père a abandonné ses obligations rituelles injustement, mais il est recommandé de le faire en vertu du principe de précaution.
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