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Q 309: Est-il licite de fumer dans les espaces publics et dans les locaux de l’administration d’État?
R: Il ne faut pas le faire, lorsque cela est contraire au règlement intérieur des lieux publics et services de l’administration, et si cela entraîne gênes et nuisances à autrui.
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Q 310: Mon frère est toxicomane et trafiquant de drogue. Dois-je le dénoncer aux autorités compétentes en vue de l’empêcher de poursuivre une telle pratique?
R: Vous devez l’aider à se détacher d’une telle dépendance et l’empêcher de pratiquer un tel trafic de produits stupéfiants. Si l’information des autorités compétentes lui permettra de changer de comportement, ou si cela est envisagé dans le cadre de l’exhortation à se détourner du vice, alors il s’agit d’une obligation qui vous incombe.
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Q 311: Est-il licite de recourir à la consommation de tabac alcoolisé par voie nasale?
R: Cela est possible tant qu’il n’y a pas d’effet néfaste sur la personne et tant qu’on ne l’aspire pas.
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Q 312: A-t-on le droit de commercialiser et de se servir du tabac?
R: Il est possible de commercialiser et d’utiliser le tabac. Toutefois, si Cela est nuisible pour la personne concernée, alors cette dernière ne doit ni en acheter, ni en consommer.
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Q 313: Le hachich est-il pur? Son usage est-il illicite?
R: Le hachich est pur, car il s’agit d’une matière enivrante, mais non liquide par nature. Quant à son usage, il est illicite.
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Q 314: Est-il licite de consommer des produits stupéfiants tels que le hachich, l’héroïne, la morphine, la marijuana etc., en les fumant, en les avalant ou en les injectant? Qu’en est-il de leur commercialisation et des revenus que l’on peut en tirer, de leur transport, de leur conservation de leur contrebande?
R: Il est illicite de consommer de produits stupéfiants, en raison des effets néfastes que cela peut avoir sur la personne er sur la société. Il est, par conséquent, illicite de percevoir un revenu de leur transport, de leur conservation ou de leur commercialisation, ou de toute autre activité liée à ces produits*.
(*L’illicéité de la consommation des stupéfiants est obtenue par un raisonnement de la doctrine qui l’assimile à la boisson alcoolisée, en vertu d’un hadith considérant que toute substance enivrante est illicite et assimilée au vin. Dans la doctrine Hanafit, cette assimilation s’effectue par le moyen du syllogisme, mais la doctrine Chi’ite ne considère pas le syllogisme comme une source en soi valide. Elle considère les principes de logique formelle comme un moyen dont la validité est limitée, et fait référence à ce qu’elle appelle la «raison» du Mujtahiet.)
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Q 315: Est-il licite d’utiliser des produits stupéfiants en tant que médicaments? Dans ce cas, la licéité de cet usage est-elle totale ou dépend-elle de la nature du traitement?
R: Lorsque la thérapie nécessite leur usage d’une certaine manière, et lorsque le médecin de référence l’autorise, alors une telle consommation est possible.
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Q 316: Qu’en est-il de la culture des plantes desquelles sont extraits les produits tels que l’héroïne, le hachich ou la cocaïne?
R: Une telle culture est licite, lorsqu’elle est utilisée à une fin licite, comme l’est la production de médicaments et la thérapie de malades.
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Q 317: Qu’en est-il de la préparation de substances stupéfiantes naturelles comme la morphine, l’héroïne, le hachich, ou la marijuana, ou de celle des substances stupéfiantes artificielles comme le LSD, par exemple?
R: Si cela est fait en vue d’un usage licite qu’est l’usage médical ou la fabrication de médicaments, par exemple, alors la préparation est licite.
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Q 318: A-t-on le droit de fumer du tabac que l’on humecte avec de l’alcool? Peut-on l’aspirer?
R: S’il ne s’agit pas, selon les usages, d’une forme de consommation d’alcool, et qu’il n’en résulte pas d’ivresse ou de nuisance, alors cela ne pose pas problème. Dans le cas contraire, il y va du principe de précaution de l’éviter.
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