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Q 119: Si, parvenus à un lieu, nous avons recherché de l’eau sur plusieurs Farsakh* nous n’avons trouvé qu’une eau sale, faut-il accomplir l’ablution sèche ou se purifier avec cette eau**?
(*Un Farsakh étant environ égal à 5-5 kilomètres.)
(** Lorsque la purification faite avec de l’eau est impossible, alors le texte coranique commande une purification faite en essuyant les mains et le visage avec un objet pur (par exemple une pierre). Il est d’usage de lui donner, en français, le nom d’ablution sèche.)
R: Si l’eau est pure de toute autre matière, et si son utilisation n’est pas nuisible, alors il est nécessaire d’accomplir les ablutions. Dans le cas contraire, il est possible d’accomplir l’ablution sèche.
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Q 120: Les ablutions sont-elles souhaitables en elles-mêmes, hors de toute prière? Peut-on accomplir la prière à partir d’une ablution facultative faite antérieurement à l’heure de la prière?
R: Les ablutions sont en soi souhaitables, en vue de demeurer purifié; elles sont même recommandées. II est également possible d’accomplir la prière à partir d’une ablution facultative.
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Q 121: Comment une personne qui doute en permanence de son état de pureté peut-elle aller prier à la mosquée, lire le Coran et visiter les tombes des saints Imams?
R: On ne considère point les doutes concernant l’état de pureté, et la personne concernée peut légitimement prier, lire le Coran et visiter les tombes de saints Imams tant qu’elle n’est pas convaincue d’avoir rompu cet état de pureté*.
(*Le simple doute ou soupçon au sujet de l’acte accompli ne suffit pas à invalider ce dernier. Seule la certitude d’avoir accompli un acte non valide entraîne son invalidation a posteriori. C’est la présomption de validité de l’acte.)
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Q 122: L’ablution est-elle valide à la seule condition que l’eau coule sur l’ensemble de la main, ou suffit-il de s’essuyer avec une main mouillée?
R: Il est nécessaire que l’eau atteigne l’ensemble du membre purifié. Si le fait d’essuyer avec la main le permet, alors cela ne pose aucun problème. Mais la seule main mouillée ne permet pas d’y parvenir.
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Q 123: Qu’en est-il de celui qui a une blessure ou une lésion sur l’un des membres à purifier?
R: Si la blessure ou la lésion est ouverte, et si le passage de l’eau sur celle-ci n’est pas nuisible, alors cela est nécessaire. Dans le cas contraire, il suffit de purifier par l’eau ce qui entoure la plaie. Et il y va du principe de précaution d’essuyer avec la main mouillée.
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Q 124: Qu’en est-il si l’un des membres à essuyer est atteint d’une blessure?
R: S’il est impossible de l’essuyer avec la main mouillée, alors il devient nécessaire de procéder à l’ablution sèche. Mais, s’il est possible de recouvrir la plaie par un tissu et de l’essuyer, alors il convient, en vertu du principe de précaution, d’accomplir à la fois l’ablution et l’ablution sèche.
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Q 125: Suffit-il que l’eau atteigne la chevelure lorsqu’on essuie la tête, ou faut-il qu’elle parvienne au cuir chevelu?
R: Il n’est pas nécessaire que l’eau atteigne le cuir chevelu, et il suffît d’essuyer la chevelure de l’avant de la tête.
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Q 126: Comment une personne qui porte une perruque peut-elle s’essuyer la chevelure?
R: Si la perruque est implantée dans le cuir chevelu, ou si le fait de l’ôter est source de difficulté ou de nuisance, et si elle empêche l’eau d’arriver à la chevelure, alors, il suffit que cette eau atteigne la perruque elle-même. Il en est de même lors de l’accomplissement de l’ablution majeure*.
(*L’ablution est de deux sortes: l’ablution mineure, accomplie afin de purifier le corps d’une impureté mineure (urine, excréments etc.), et l’ablution majeure, accomplie afin de purifier le corps d’une impureté majeure (relations sexuelles, menstruations etc.). Certaines traductions utilisent le terme lotion ou bain afin de désigner l’ablution majeure, en raison du terme arabe Ghosl.)
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Q 127: Est-il licite d’espacer dans le temps les différents moments d’une ablution?
R: En ce qui concerne l’ablution majeure, l’espacement ne pose aucun problème. Au contraire, l’ablution mineure est invalidée si, en raison du retard dans la purification des membres suivants, les membres précédents sont déjà secs.
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Q 128: Qu’en est-il de l’état de pureté et de la validité de la prière d’une personne atteinte d’aérophagie et qui émet continuellement de faibles pets?
R: Si cette personne n’est pas capable de maintenir son état de pureté durant l’accomplissement de la prière, et si la répétition de l’ablution est pour elle source de difficulté, alors il lui est possible d’accomplir sa prière à partir de la première ablution, et de se contenter d’une seule ablution par prière, même si cette ablution est invalidée au cours de celle-ci.
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