مُلک زوزن را خواجه ای بود کریم النّفس نیک محضر که هم گنان را در مواجهه خدمت کردی و درغیبت نکویی گفتی. اتّفاقا ازو حرکتی در نظر سلطان ناپسند آمد. مصادره فرمود وعقوبت کرد و سرهنگان مُلک به سوابق نعمت او معترف بودند و به شکرآن مرتهن. در مدت توکیل او رفق و ملاطفت کردند ی و زجر و معافیت روا نداشتندی
صلح با دشمن اگر خواهى هرگه كه تو را در قفا عیب كند در نظرش تحسین كن
سخن آخر به دهان مى گذرد موذى را سخنش تلخ نخواهى دهنش شیرین كن آن چه مضمون خطاب مَلِک بود ا زعهده ی بعضی به درآمد و به بقیّتی درزندان بماند. آورده اند که یکی ازملوک نواحی درخفیه پیامش فرستاد که مُلوک آن طرف قدر چنان بزرگواری ندانستند و بی عزّتی کردند. اگر رای عزیز فلان احسن الله خلاصه به جانب ما التفات کند در رعایت خاطرش هر چه تمام تر سعی کرده شود و اعیان این مملکت به دیدار او مفتقرند و جواب این حرف را منتظر. خواجه برین وقوف یافت و از خطراندیشید و در حال، جوابی مختصر چنان که مصلحت دید برقفای ورق نبشت و روان کرد. یکی از متعلّقان واقف شد و مَلِک را اعلام کرد که فلان را که حبس فرمودی با مُلوک نواحی مراسه دارد. مَلِک بهم برآمد و کشف این خبرفرمود قاصد را بگرفتند و رسالت بخواندند. نبشته بود که حسن ظنّ بزرگان بیش ازفضیلت ماست و تشریف قبولی که فرمودند بنده را امکان اجابت نیست به حکم آن که پرورده ی نعمت این خاندانست وبه اندک مایه تغیّر خاطر، با ولی نعمت بی وفایی نتوان کرد، چنان که گفته اند
آن را كه به جاى توست هردم كرمى عذرش بنه اركند به عمرى ستمى
مَلِک را سیرت حقّ شناسی او پسند آمد و خلعت و نعمت بخشید وعذرخواست که خطا کردم که ترا بی گنه بیازردم. گفت: ای خداوند، بنده درین حالت مرخداوند را خطایی نمی پسند، بلکه تقدیر خداوند تعالی بود که مرین بنده را مکروهی برسد، پس به دست تو اولی تر که سوابق نعمت برین بنده داری و ایادی منّت و حکما گفته اند
گر گزندت رسد زخلق مرنج كه نه راحت رسد زخلق نه رنج
از خدا دان خلاف دشمن و دوست كه دل هردو در تصرّف اوست
گرچه تیراز كمان همى گذرد از كماندار بیند اهل خرد
Le roi de Zouzan avait un ministre doué d'une âme généreuse et d'un bon caractère. C'était un homme qui témoignait à tout le monde de la considération et disait du bien de chacun en son absence. Cependant, il commit une action qui parut au roi mériter sa désapprobation: il lui imposa une amende et lui infligea une peine. Les officiers du roi, reconnaissants des bienfaits passés, se sentaient tenus par la gratitude. Aussi, durant l'internement du ministre, lui montrèrent-ils de la compassion et de la douceur, et ne se permirent-ils envers lui ni violence, ni châtiments.
»Veux-tu gagner ton ennemi qui te noircit en ton absence
Fais son éloge devant lui.
A la fin, la parole franchit les lèvres médisantes
Veux-tu paroles moins amères?
Enduis donc sa bouche de miel!»
Le ministre remboursa une partie de la somme qui formait le sujet des reproches du roi; et il demeura en prison pour le reliquat.
Un des rois voisins lui envoya en secret un message: «Les rois de votre pays n'ont point reconnu la valeur d'un homme aussi illustre que vous, et l'ont traité sans considération. Si votre auguste esprit incline de notre côté, les efforts les plus complets seront faits pour le contenter; car les grands de ce royaume ont besoin de le voir et sont dans l'attente d'une réponse à cette lettre.»
Le ministre prit connaissance de ce message et sentit le danger. Il écrivit sur le dos de la feuille une réponse succincte qu'il jugea convenable, et la fit partir. Un des officiers du roi, instruit de cette négociation en donna avis au prince en disant: «Un tel, que tu as emprisonné, entretient une correspondance avec les rois voisins.»
Le souverain de Zouzan se mit en colère et ordonna de vérifier cette information. On intercepta le courrier, on lut la lettre et la réponse, qui était ainsi conçue: «La bonne opinion des grands est plus considérable que le mérite de l'esclave. Quant à l'honneur de cette offre qu'ils ont daigné lui faire, il ne peut l'accepter, par la raison qu'il est nourri des bienfaits de cette famille-ci, et qu'on ne peut manquer de fidélité à son bienfaiteur, à cause d'un très léger changement survenu dans l'esprit de ce dernier; car on a dit:
«Celui qui t'a manifesté sa générosité à chaque instant
Excuse-le toujours s'il te fait une injustice."»
Sa reconnaissance plut au roi; il lui fit envoyer des présents, un habit d'honneur et lui fit des excuses: «J'ai péché contre toi, et je t'ai vexé, toi, innocent. » Il répondit: «Ô seigneur! L’esclave ne voit point de faute chez toi, dans cette circonstance. Bien plus, le décret de Dieu était qu'une chose désagréable arrivât à cet esclave. En conséquence, il valait mieux qu'elle lui arrivât par ta main, parce que tu as sur lui les droits que confèrent tes précédents bienfaits et tes grâces.
«Si le dommage qui t'atteint provient des hommes
Ne t'en afflige pas. Ni repos ni douleur
ne sont le fait des créatures. Le cœur de ton ami
et de ton ennemi sont dans la main de Dieu.
La flèche qu'on décoche
l'arc en est innocent, elle vient de l'archer.»