یکی ازشعراى پیش امیردزدان رفت و ثنایی بَرو بگفت. فرمود تا جامه ازاو برکنند و از ده به درکنند. مسکن برهنه به سرما همی رفت. سگان درقفای وی افتادند. خواست تا سنگی بردارد و سگان را دفع کند. در زمین یخ گرفته بود. عاجزشد. گفت: این چه حرامزاده مردمانند، سگ را گشاده اند و سنگ را بسته. امیرازغرفه بدید و بشنید و بخندید، گفت: ای حکیم! ازمن چیزی بخواه. گفت: جامه ی خود می خواهم اگرانعام فرمایی
امیدواربود آدمى به خیركسان مرا به خیرتو امید نیست شرمرسان
سالار دزدان را بَرو رحمت آمد و جامه باز فرمود و قبا پوستینی بَرو مزید کرد و درمی چند
Un poète s'en fut trouver un chef de brigands et lui récita des vers qu'il avait faits à sa louange. Le brigand l'écouta, puis le fit dépouiller. Les voleurs lui enlevèrent sa robe et le chassèrent du village. Les chiens se mirent à sa poursuite. Il voulut prendre des pierres pour se défendre, mais comme il avait gelé, il ne put y parvenir. «Quels sont ces hommes, ces fils de putes, qui ont lâché les chiens et enchaîné les pierres?» s'exclama-t-il.
A une fenêtre, le chef des voleurs entendit ces mots et se mit à rire. Il lui dit: «Ô sage jeune homme, qu'est-ce qui te ferait plaisir?
— Puis-je te demander ma robe, répondit le poète, si ta générosité va jusqu'à m'accorder cette faveur?
» Des gens de bien, on souhaite un heureux traitement.
De toi, puis-je espérer que tu ne me maltraites?
Le meilleur de tes dons? Ah! laisse-moi partir!»
Le chef des brigands eut pitié de lui. Il lui fit rendre sa robe, y ajouta une pelisse et de quelques pièces d'argent le gratifia.