یکی از وزرا پیش ذالنّون مصری رفت و همّت خواست که روز و شب به خدمت سلطان مشغولم و به خیرش امیدوار و ازعقوبتش ترسان. ذوالنّون بگریست و گفت: اگر من خدای را عزّوجّل چنین پرستیدمی که تو سلطان را، ازجمله ی صدیقان بودمی
گرنه امّید و بیم راحت و رنج پاى درویش برفلك بودى
ور وزیرازخدا بترسیدى همچنان كز مَلِك، مَلََك بودى
Un certain vizir se rendit devant Dhou'nnoûn l'Egyptien, et lui demanda sa bienveillance, en disant: «Je suis occupé jour et nuit au service du sultan, j'espère tout de sa bonté, mais je redoute sa disgrâce.
— Hélas! dit Dhou'nnoûn, et il pleurait, si je craignais Dieu autant que tu crains le sultan, je serais alors au rang des Justes.»
»Sans l'espoir du repos, l'attente de la peine,
Du derviche le pied monterait jusqu'au ciel!
Si le vizir craignait autant Dieu que le roi
Il deviendrait un ange!»