یكى ازعلما خورنده ی بسیار داشت و کفاف اندک. با یکی ازبزرگان که درحقّ او معتقد بود و بگفت. روی ازتوقّع او درهم کشید و تعرّض سئوال ازاهل ادب درنظرش قبیح آمد
زبخت روی ترش كرده پیش یارعزیز مرو كه عیش بَرو نیزتلخ گردانى
به حاجتى كه روى تازه روى و خندان رو فرو نبندد كارگشاده پیشانى
آورده اند که اندکی در وظیفه ی او زیادت کرد و بسیاری از ارادت کم. دانشمند چون پس ازچند روزمودّت معهود برقرارندید گفت
بئس المطاعم حین الذّل یکسبها القدرمنتصب والقدرمخفوض
نانم افزود آبرویم كاست بینوایى به ازمذلّت خواست
Un savant avait une nombreuse famille et peu de revenus. Pressé par le besoin, il exposa sa situation à un grand qui avait de lui une très bonne opinion. Celui-ci fronça le sourcil devant la requête, et il lui parut honteux, de la part d'un homme bien élevé, de se présenter en solliciteur.
»Si la fortune te maltraite, si ton visage se renfrogne.
Ne t'en va pas chez ton ami changer son plaisir en chagrin.
Prends l'air riant et gai, le frais sourire des requêtes:
Un front épanoui met tes affaires en bon chemin.»
On raconte que le riche augmenta légèrement la pension du savant, mais que les bonnes dispositions qu'il avait pour lui diminuèrent au bout de quelques jours. Lorsque le savant vit que l'amitié de son bienfaiteur devenait chancelante, il dit:
«Fi des mets! Quand la bassesse les procure
la marmite est debout et l'honneur renversé!
«Ma nourriture est assurée, ma considération perdue
Mieux vaut encor manquer de tout que de se voir discrédité!»