خشکسالی در اسکندریه عنان طاقت درویش از دست رفته بود. درهای آسمان بر زمین بسته و فریاد اهل زمین به آسمان پیوسته
نماند جانورى از وحش و طیر و ماهى و مور
كه بر فلك نشد از بى مرادى افغانش
عجب كه دو دل خلق جمع مى نشود
كه ابر گردد و سیلاب دیده بارانش
در چنین سال مخنثی دور از دوستان که سخن در وصف او ترک ادب است ، خاصه در حضرت بزرگان و بطریق اهمال از آن در گذشتن هم نشاید که طایفه ای بر عجز گوینده حمل کنند . برین دو بیت اقتصار کنیم که اندک ، دلیل بسیاری باشد و مشتی نمودار خرواری
اگر تتر بكشد این مهنث را
تترى را دگر نباید كشت
چند باشد چو جسر بغدادش
آب در زیر و آدمى در پشت
چنین شخصى كه یک طرف از نعمت او شنیدی درین سال نعمتی بی کران داشت ، تنگدستان را سیم و زر دادی و مسافران را سفره نهادی. گروهی درویشان از جور فاقه بطاقت رسیده بودند، آهنگ دعوت او کردند و مشاورت به من آوردند. سر از موافقت باز زدم و گفتم
نخورد شیر نیم خورده سگ
ور بمیر به سختى اندر غار
تن به بیچارگى و گرسنگى
بنه و دست پیش سفله مدار
گر فریدون شود به نعمت و ملك
بى هنر را به هیچ كس مشمار
پرنیان و نسیج ، بر نااهل
لاجورد و طلاست بر دیوار
Il y eut à Alexandrie une année d'une extraordinaire sécheresse. Les rênes de la patience des créatures s'étaient échappées de leurs mains, les portes du ciel restaient obstinément fermées, les cris des habitants de la terre ne parvenaient plus jusqu'au firmament.
»Les oiseaux, les poissons, les fourmis, toutes bêtes
Jusques au ciel criaient leur faim. Tous les êtres dans le besoin
se lamentaient. Tous les sanglots des créatures
Fumées venues de tant de cœurs, s'ils s'étaient ensemble unis
Ils seraient devenus nuage, torrents de larmes, enfin, la pluie!»
Dans cette année-là, il y avait un homme impur, mais favori (puisse-t-il être éloigné de nos amis!) tel qu'il ne serait pas poli de le dépeindre, surtout en présence des grands, et qu'il ne conviendrait pas non plus de le négliger ou de le passer sous silence, parce que bien des gens l'imputeraient alors à la faiblesse de l'esprit. Nous nous bornerons à ces vers, parce qu'un peu est l'indice de beaucoup, et qu'une simple poignée est échantillon d'une charge d'âne!
»Si un Tartare tue ce bardache, nous ne tuerons plus de Tartares!
N'en aura-t-il jamais fini d'être le, pont
de Bagdad, sous lui de l'eau, et dessus, l'homme?»
Ce triste individu, ainsi évoque, possédait cette année-là des richesses immenses. Dans la calamité de la disette, il distribuait de l'or et de l'argent aux pauvres et sa table restait ouverte aux étrangers. Quelques derviches, harcelés par la faim, se trouvaient réduits à la dernière extrémité. Ils me consultèrent pour savoir s'ils devaient se rendre à son invitation. Je m'y opposai et leur dis:
«Ce qui est à moitié dévoré par le chien
le lion ne le mange pas, mourrait-il de faim dans son antre.
Abandonne aux besoins ta misère et ton corps
Devant un homme abject ne tends jamais la main.
Un être sans vertu n'est point pour nous un homme
Serait-il, par sa richesse et sa puissance, un Féreydoun.
De la soie peinte et des brocarts sur l'homme indigne
Sont lapis-lazuli et de l'or sur un mur.»