یكى ازملوک با تنی چند ازخاصان درشکارگاهی به زمستان ازعمارت دورافتادند تا شب درآمد. خانه ی دهقانی دیدند. مَلک گفت: شب آن جا رویم تا زحمت سرما نباشد. یکی از وزرا گفت: لایق قدر پادشاه نیست به خانه ی دهقانی التجا کردن، هم این جا خیمه زنیم و آتش کنیم. دهقان را خبرشد، ماحضری ترتیب کرد و پیش آورد و زمین ببوسید و گفت: قدرِ بلند سلطان نازل شدی ولیکن نخواستند که قدر دهقان بلند گردد. مَلک را سخن گفتن او مطبوع آمد، شبانگاه به منزل او نقل کردند، بامدادانش خلعت و نعمت فرمود. شنیدندش که قدمی چند دررکاب سلطان همی رفت و می گفت
ز قدر و شوكت سلطان نگشت چیزى كم ازالتفات به مهمان سراى دهقانى
كلاه گوشه ی دهقان به آفتاب رسد كه سایه برسرش انداخت چون تو سلطانى
Un roi chassait avec ses principaux ministres, pendant l'hiver. La chasse l'entraîna si loin qu'à la fin du jour il ne lui fut plus possible de regagner le palais. La nuit survint, lorsqu'ils aperçurent une cabane de paysan. Le roi dit: «Pour ne pas souffrir du froid, passons la nuit dans cet abri.
— Il n'est pas conforme à la dignité des rois de chercher refuge dans la cabane d'un laboureur, dit l'un des vizirs. Nous pourrions dresser une tente, et allumer ici du feu.»
Le paysan, qui avait appris le dessein du roi, vint se jeter à ses pieds, baisa la terre en signe d'hommage et présenta des provisions, le lait, les fruits, le fromage qu'il avait préparés:
«La très haute dignité du Sultan n'aurait point souffert des mets que je souhaitais lui offrir, dit le paysan. Mais certains ne veulent pas que le rang de ma condition de laboureur soit élevé...»
Ce discours plut au roi. On se transporta, pour la nuit, dans la maison du paysan. Le matin venu, le monarque lui fit don d'un habit d'honneur et de quelque argent. J'ai ouï-dire que le laboureur prit l'étrier du roi, l'accompagna quelques pas et dit:
«La faveur que le roi fait à un paysan
en acceptant l'accueil de sa maison modeste
n'ôte rien à la dignité ni à la grandeur du Sultan.
Quand ta grandeur étend son ombre sur ma tête
mon vieux bonnet de peau monte jusqu'au soleil!»