گویند خواجه ای را بنده ای نادرالحسن بود و با وی سبیل مودّت و دیانت نظری داشت. با یکی ازدوستان گفت: دریغ این بنده با حسن و شمایلی که دارد اگر زبان درازی و بی ادبی نکردی. گفت: برادر! چو اقراردوستی کردی توقّع خدمت مدار که چون عاشق و معشوقی درمیان آمد مالک ومملوک برخاست
خواجه با بنده ی پرى رخسار چون درآمد به بازى وخنده
نه عجب كو چو خواجه حكم كند وین كشد بارنازچون بنده
غلام آب کش باید و خشت زن بود بنده ی نازنین مشت زن
On rapporte qu'un marchand avait un jeune esclave d'une rare beauté et qu'il le regardait avec l'œil de l'amitié et des égards. S'entretenant un jour avec l'un de ses amis: «Quel dommage, disait-il qu'un esclave aussi beau ait si méchante langue. Pourquoi, à côté de tant de qualités, est-il si dédaigneux jusqu'à en devenir presque impoli?
— Ô mon frère, répondit l'ami, quand tu as une fois avoué ton amour, n'attends plus alors de respect. Entre l'amant et l'objet aimé, il n'y a plus ni maître ni esclave.
»Le maître qui se met à jouer et à rire avec un esclave aux joues de fée,
pourquoi s'étonnerait-il si l'esclave se montre orgueilleux comme un maître,
et si lui-même en vient à plier sous les dédains comme un esclave?
» Il faut que l'esclave tire de l'eau, moule des briques,
Celui qui te fait des avances est un lutteur sur ton tapis.»