طوطیی با زاغ درقفس کردند و ازقبح مشاهده ی او مجاهده می برد و می گفت: این چه طلعت مکروه است و هیات ممقوت و منظرملعون و شمایل ناموزون؟ یا غراب البین یا لیتَ بینی و بینکَ بُعد المشرقین
على الصّباح به روى تو هركه برخیزد صباح روزسلامت بَرو مسا باشد
بد اخترى چو درصحبت تو بایستى ولى چنین كه تویى درجهان كجا باشد؟
عجب آن که غراب ازمجاورت طوطی هم به جان آمده بود و ملول شده. لاحول کنان از گردش گیتی همی نالید و دست های تغابن بریکدیگرهمی مالید که این چه بخت نگونست و طالع دون و ایّام بوقلمون، لایق قدرمن آنستی که با زاغی به دیوارباغی برخرامان همی رفتمی
پارسا را بس این قدر زندان که بود هم طویله ی رندان
تا چه کردم که روزگارم به عقوبت آن درسلک صحبت چنین ابلهی خودرای، ناجنس، خیره درای به چنین بند بلا مبتلا گردانیده است؟
كس نیاید به پاى دیوارى كه بر آن صورتت نگار كنند
گر ترا دربهشت باشد جاى دیگران دوزخ اختیار كنند
این ضرب المثل بدان آوردم تا بدانی که چندان که دانا را ازنادان نفرتست، نادان را از دانا وحشت است
زاهدى درسماع رندان بود زان میان گفت شاهدى بلخى
گرملولى زما ترش منشین كه تو هم در میان ما تلخى
جمعى چو گل و لاله به هم پیوسته تو هیزم خشك درمیانى رسته
چون باد مخالف و چو سرما ناخوش چون برف نشسته اى و چون یخ بسته
On avait enfermé dans la même cage un perroquet et un corbeau. Le perroquet ne pouvait s'accoutumer à l'aspect hideux de son compagnon. «Quel tourment, disait-il, quelle triste et odieuse figure, quelle forme haïssable! Ses qualités mêmes sont désagréables. Ô corbeau de mauvais présage, corbeau des maisons désertées, pourquoi n'y a-t-il pas entre nous l'espace qui sépare l'Orient de l'Occident?
» Il n'y a personne qui, en te voyant, dès l'aurore
n'oublie la paix du jour levant et ne se croie à nuit tombante
Il te faudrait pour compagnon un malheureux, noir comme toi
Mais, ici-bas, qui te ressemble?»
Ce qu'il y avait d'étonnant, c'est que, de son côté, le corbeau n'était pas moins choqué par la société du perroquet. «Il n'y a de puissance qu'en Dieu» disait-il, et, se plaignant des révolutions du monde, il usait ses griffes de rage: «Quelle est cette mauvaise fortune, ce sort injuste et ce caprice du destin? Il conviendrait à mon mérite de n'avoir pour compagnon qu'un oiseau de mon espèce, pour nous promener dignement sur le mur d'un jardin.
» Avec des débauchés, l'écurie qu'on partage
n'est qu'infâme prison pour un homme dévot.»
Quel crime ai-je pu commettre, quelle punition ai-je méritée pour que le destin m'ait châtié en m'obligeant à supporter la présence d'un être aussi sot, aussi bavard et aussi entêté que ce stupide perroquet?
» Personne ne viendra pour te voir en peinture
au pied d'un mur où ton portrait serait tracé.
Si, dans le paradis, on t'a marqué ta place
Les autres, dans l'enfer, courront se réfugier.
J'ai raconté cette fable afin que tu saches que l'ignorant a cent fois autant d'éloignement pour le savant que le savant de répulsion envers l'inculte.
»Parmi des bons vivants qui chantaient, un dévot
se trouvait par hasard. Un beau garçon de Balkh
lui dit: «Si tu es las de nous, ne t'assieds pas:
Le front soucieux de ta présence, pour nous aussi, est chose amère!»
»Notre troupe est pareille aux roses, aux tulipes
ensemble déposées pour le plaisir. Tu n'es
qu'un bois sec parmi nous. Tu es le vent contraire
Neige et glace au jardin et le froid pénétrant!»