روزی به غرورجوانی سخت رانده بودم و شبانگاه به پای گریوه ای سست مانده. پیرمردی ضعیف از پس کاروان همی آمد و گفت: چه خسبی که نه جای خفتنست؟ گفتم: چون روم که نه پای رفتنست؟ گفت: این نشنیدی که صاحبدلان گفته اند: رفتن و نشستن به که دویدن و گسستن
ای كه مشتاق منزلى مشتاب پند من كاربند وصبرآموز
اسب تازى دوتگ رود به شتاب اشترآهسته مى رود شب و روز
Un jour, dans la vaillance et dans l'orgueil de la jeunesse, j'avais marché vite, et la nuit venue, épuisé, je m'arrêtai au pied d'un tertre. Un faible vieillard arriva à la suite de la caravane et me dit: «Pourquoi dors-tu? Lève-toi, ce n'est pas ici le lieu de sommeiller.
— Comment marcherais-je, répondis-je, puisque je n'en ai plus la force?
— N'as-tu pas appris, rétorqua-t-il, que l'on a dit: "Marcher et se reposer valent mieux que de courir et, ensuite, d'être rompu."»
»Toi qui désires un gîte, ne te hâte pas, suis mon conseil
Apprends la patience: le cheval arabe, deux fois plus vite
tait deux fois le tour de la piste. Mais le chameau
avance lentement, sûrement, jour et nuit.»