Q 156: Est-il licite de toucher le slogan de la République Islamique sans s’être purifié?
R: S’il est d’usage d’y inclure un nom saint, alors il est illicite de toucher ce slogan sans s’être purifié. Dans le cas contraire, cela ne pose pas problème bien qu’en vertu du principe de précaution, il faille d’éviter cela.
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Q 157: L’emblème de la République Islamique d’Iran est-il considéré parmi les saints noms? Qu’en est-il de son impression sur les documents administratifs et de son usage dans les écrits et correspondances?
R: L’écriture et l’impression des saints noms ou de l’emblème de la République Islamique d’Iran, ne posent pas de problème, même si, en vertu du principe de précaution, il est préférable de se conformer aux préceptes relatifs aux saints noms en ce qui concerne ce dernier.
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Q 158: Qu’en est-il de l’utilisation de timbres postaux sur lesquels sont imprimés des versets coraniques, ou des journaux, revues et publications quotidiennes, encore des slogans d’institutions sur lesquels figurent des noms saints ou des versets coraniques?
R: L’impression et la diffusion de Versets Coraniques, ainsi que des saints noms ne pose aucun problème. Toutefois, celui qui touche ces derniers doit être purifié afin d’éviter de les souiller.
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Q 159: Est-il licite de toucher les mots gravés sur les bagues (en étant impur)?
R: Si ces mots sont de ceux qui ne peuvent être touchés sans purification préalable, alors, il est illicite de les toucher en étant impur.
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Q 160: Dans certains quotidiens et dans certaines revues figurent des noms saints et des versets coraniques. Est-il licite de les utiliser pour couvrir et conserver la nourriture, pour s’asseoir dessus, ou pour couvrir une table de repas, ou encore, est-il licite de les jeter à la poubelle?
R: Il est licite d’en faire un usage qui n’est pas considéré comme dégradant, et qui n’expose pas ces supports à la souillure.
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Q 161: Qu’en est-il du fait de jeter des supports comprenant des noms de Dieu dans le fleuve ou dans les canalisations? Est-ce une forme de dégradation?
R: Si les usages courants ne considèrent pas cela comme une dégradation, alors cela est licite.
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Q 162: Faut-il avant de jeter des copies d’examens à la poubelle ou avant de les brûler, s’assurer que n’y figurent pas des noms de Dieu on des saints Imams? D’autre part, le fait d’y jeter les copies qui ni prennent pas ces noms est-il considéré comme une forme de gaspillage?
R: Il n’est pas nécessaire d’investiguer à ce sujet. Si l’on ne trouve pas le nom de Dieu sur le document, alors cela ne pose aucun problème, Toutefois, lorsqu’on jette à la poubelle les feuilles partiellement utilisées et qui peuvent être réutilisées, soit pour l’écriture, soit dans la fabrication du carton, ou lorsqu’on les brûle, alors cela peut être considéré comme du gaspillage, et cela pose problème.
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Q 163: Quels sont les saints noms que l’on ne peut toucher sans s’être purifié?
R: Il s’agit des noms de Dieu le créateur transcendant, et des attributs propres à Dieu, qu’il est illicite de toucher sans s’être purifié. De plus, il y va du principe de précaution d’accorder le même statut aux noms des Prophètes et des saints Imams.
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Q 164: Quels sont les procédés licites permettant d’effacer les saints noms et les versets coraniques, lorsque cela est nécessaire? Est-il licite de brûler les feuilles sur lesquelles sont écrits ces noms ou versets lorsque cela est nécessaire, afin de conserver des secrets?
R: Il est licite de les enterrer dans le sable, ou des les transformer en pâte en les malaxant avec de l’eau. Quant à l’ignition, elle pose problème, et est illicite lorsqu’elle est considérée comme une forme de mépris, excepté en cas de nécessité, et lorsqu’il n’est pas aisé de découper les saints noms et les versets coraniques du reste du document.
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Q 165: Suffit-il de procéder à un découpage minutieux des saints noms et des versets coraniques, de sorte que toutes les lettres soient séparées les unes des autres, et que le texte devienne illisible? Suffit-il, d’autre part, de transformer la graphie de ces écrits en ajoutant ou en ôtant des lettres, afin de considérer qu’on les a effacées, en tant qu’ils sont des écritures saintes?
R: Il ne suffit pas de découper les mots si ce découpage n’implique pas l’effacement des saints noms et des Versets Coraniques. De même, la transformation de la graphie de ces derniers ne suffit pas à ôter aux lettres leur caractère saint, car elles ont été écrites dans cette intention. Au contraire, la transformation de la graphie des lettres peut être assimilée à un effacement de ces dernières, bien qu’en vertu du principe de précaution, il soit recommandé d’éviter de les toucher sans s’être purifié.
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