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Chapitre 5: du quint

Chapitre 6: les conflits

Chapitre 7: de l’exhortation à la...

Chapitre 8: les gains illicites

Chapitre 9: les jeux

Chapitre 10: la musique, le...

Chapitre 11: les représentations...

Chapitre 12: questions diverses...

Chapitre 13: les questions...

Chapitre 14: les règles de...

Chapitre 15: les droits d’auteur...

Chapitre 16: le commerce avec...

Chapitre 17: le travail dans un...

Chapitre 18: l’ostentation...

Chapitre 19: l’imitation et la...

Chapitre 20: l’immigration

Chapitre 21: l’espionnage, la...

Chapitre 22: le tabac et la...

Chapitre 23: la moustache et la...

Chapitre 24: la participation...

Chapitre 25: les invocations et...

Chapitre 26: les célébrations...

Chapitre 27: les festivités et...

Chapitre 28: le monopole et le...

Chapitre 29: la vente

Chapitre 30: l’usure

Chapitre 31: le droit de...

Chapitre 32: le louage de biens...

Chapitre 33: le pas de porte

Chapitre 34: le cautionnement

Chapitre 35: le gage

Chapitre 36: la société

Chapitre 37: la donation

Chapitre 38: le prêt

Chapitre 39: la transaction

Chapitre 40: le mandat

Chapitre 41: la cession de...

Chapitre 42: l’aumône

Chapitre 43: le dépôt et le prêt...

Chapitre 44: le testament

Chapitre 45: l’usurpation

Chapitre 46: le séquestre

Chapitre 47: la Mudhãraba

Chapitre 48: les activités...

Chapitre 49: l’argent public, les...

Chapitre 50: le Waqf

Q 33: Lorsqu’on joue aux cartes sans faire de pari, dans son temps libre, et sans rechercher de gain direct ou indirect, mais seulement dans le but de se distraire, cela est-il illicite? Les personnes qui s’y adonnent commettent-elles une action illicite? Qu’en est-il des spectateurs des séances de jeu de cartes?
R: Le fait de jouer aux cartes est en soi illicite, des lors que ces dernières sont habituellement considérées comme des instruments de jeu de hasard. Il ne faut pas, non plus, participer, volontairement, aux assemblées où l’on pratique le jeu de hasard, ou aux assemblées ou il est fait usage des instruments qui servent habituellement a ce type de jeu*.
(*L’interdit se déplace de 1’activitc du jeu de hasard elle-même aux objets qui lui servent de support habituel. Cette dernière détermination dépend de l’usage en cours dans une société.)
Q 34: Peut-on utiliser les cartes à jouer dans des jeux purement intellectuels, dépourvus de tout pari, et ayant un contenu scientifique ou religieux? Qu’en est-il du jeu avec des cartes spécifiques sur lesquelles sont dessinées des motos ou des automobiles, par exemples, sachant qu’il est possible d’utiliser ces dernières dans le jeu de hasard?
R: Il est illicite de se servir des cartes qui, habituellement, sont utilises en vue du jeu de hasard. Quant à celles qui ne le sont pas, leur utilisation convient, notamment dans les jeux qui ne sont pas accompagnes de pari. D’une manière générale, le croyant ne doit pas jouer avec ce qu’il considère comme étant un instrument du jeu de hasard.
Q 35: Qu’en est-il du jeu avec des noix, avec des oeufs, ou avec tout autre objet similaire? Les enfants peuvent-ils y jouer?
R: S’il s’agit d’un jeu de hasard ou d’un jeu accompagne d’un pari, alors il est illicite: le gagnant n’a aucun droit de s’approprier ce qu’il a acquis a son partenaire. Toutefois, si les joueurs sont mineurs et ne sont pas encore assujettis aux obligations religieuses, alors ils ne sont pas fautifs, mais le gagnant n’a pas le droit de s’approprier le gain acquis a son partenaire de jeu.
Q 36: A-t-on le droit de parier de l’argent sans utiliser les instruments et objets servant au jeu de hasard?
R: Cela est interdit, tout comme l’est I’utilisation d’objets servant an jeu de hasard
Q 37: Qu’en est-il du jeu de hasard, à l’aide de l’ordinateur?
R: II est interdit, comme l’est le jeu, avec les objets eux-mêmes.
Q 38: Qu’en est-il du jeu de l’Anneau et du "Kerm"?
R: Si, habituellement, ils sont considères comme des objets servant au jeu de hasard, alors il ne faut pas y jouer, même si le jeu n’est pas accompagné de pari.
Q 39: Lorsque certains jeux sont considères comme des jeux de hasard, dans un pays sans l’être dans l’autre, a-t-on le droit d’y jouer?
R: II convient de prendre en compte les usages de chacun des deux pays, afin d’appliquer la règle a son contexte spécifique.