Q 146: Les pronoms du Créateur transcendant, comme, par exemple, Celui figurant dans l’expression «en Son Nom le Transcendant», ont-ils le même statut que Ses noms?
R: Le pronom n’a pas le statut de nom saint (qui est attribué aux noms de Dieu).
|
Q 147: Il a été parfois convenu d’écrire le saint mot «Allãh» sous la forme «A...» (par l’écriture de la seule première lettre. Qu’en est-il lorsqu’une personne non purifiée touche cette lettre?
R: La lettre concernée n’a pas le même statut de nom saint; il est donc licite de la toucher lorsqu’on n’est pas purifié.
|
Q 148: Sur mon lieu de travail, le mot «Allãh» est remplacé par l’écriture «A...», dans toutes les correspondances. Cette substitution est-elle licite?
R: Il n’y a aucun empêchement.
|
Q 149: Est-il licite d’éviter d’écrire le nom de Dieu en entier, et d’y substituer l’écriture «A...», dans le seul but de parer à l’éventualité qu’une personne non purifiée soit amenée à toucher ce mot?
R: Ce n’est pas illicite.
|
Q 150: Les non-voyants procèdent à la lecture et à l’écriture par l’intermédiaire de l’écriture «braille», qui est déchiffrée par le toucher des caractères avec les doigts, ce qui mène à la question suivante: les non-voyants qui apprennent le Coran ou touchent les saints noms transcrits en «braille» doivent-ils être purifiés au préalable?
R: Les caractères écrits en «braille», sont des signes désignant les lettres originales, et n’ont donc pas le même statut que ces dernières; ils ne sont pas considérés comme des lettres constituant le Coran ou les noms saints.
|
Q 151: Qu’en est-il lorsqu’on touche des noms de personnes qui réfèrent à Dieu tel Abdullãh (serviteur de Dieu) ou Habibullãh (aimé de Dieu)?
R: une personne non purifiée ne peut toucher un nom saint même s’il est parti d’un nom composé.
|
Q 152: Est-il licite, pendant la période de menstruation, de porter une médaille sur laquelle est gravé le nom du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui et sa famille)?
R: le fait de porter cela autour du cou ne pose pas de problème, mais il y va du principe de précaution obligatoire de ne pas laisser le nom toucher le corps.
|
Q 153: L’interdit de toucher les versets coraniques sans s’être purifié concerne-t-il seulement les versets compris dans le livre (Mushaf) ou s’étend-il à tout support sur lequel ces versets sont écrits, tels par exemple un autre livre, une tablette ou un mur ou quelque autre chose*? (* Le Coran lui-même est défini comme livre, avant d’être transcrit, du fait de sa seule révélation divine. Le Mushaf, désigne la forme matérielle du livre, une fois les sourates regroupées, sous l’égide des premiers califes.)
R: L’interdit ne se restreint pas au seul livre du Coran (Mushaf), mais s’étend à tous les mots et versets du Coran, même écrits sur d’autres supports comme, par exemple, un journal, une revue, une tablette ou un mur.
|
Q 154: Qu’en est-il du cas d’une famille qui utilise des bols de riz sur lequel est inscrit un verset coranique, dont, par exemple, le verset du Trône (Ayat Al-Kursi) (Verset 255 de la Sourate la Vache), dans l’intention d’implorer la bénédiction et la générosité de Dieu? Cela pose-t-il un problème?
R: S’ils se sont purifiés ou s’ils mangent avec une cuillère ou avec tout autre objet similaire, cela ne pose aucun problème.
|
Q 155: Faut-il s’être purifié afin d’écrire à la machine les noms saints ou les versets coraniques, ou encore les noms des Saints Imams?
R: Cela n’est pas nécessaire. Toutefois, l’on ne peut toucher ces derniers sans s’être purifié.
|